tanazurt.fr.gd
bienvenu sur mon site gratuit

L’AFRIQUE ROMAINE

LES ROMAINES OCCUPERENT LA BERBERIE PENDANT 4 SIECLES

Au milieu du 13er siècle après J.-C. le Maghreb était divisé en quatre provinces : la province d’Afrique comprenait l’actuelle Tunisie et l’Est du Constantinois. Elle avait pour capitale une nouvelle Carthage construite près de l’ancienne ville détruite en 146 avant J.C.
C’était la province la plus riche et la plut << romanisée>>, un proconsul la gouvernait. Les 3 autres provinces étaient placées sous l’autorité de chefs militaires. La Numidie, province des Aurès, avait pour capitale Lambèse où se pouvait cantonnée l’armée romaine
<<La 3me légion d’Auguste>>. La Maurétanie Césarienne couvrait les régions d’Oran et d’Alger. La capitale en était Caesarée (cherchell).
La Maurétanie Tingitane à l’Ouest de la Moulouya, se réduisait à Tanger et à la région voisine. Une ligne fortifiée : le limes, fait d’un fossé et de citadelles, protégeait ces provinces vers le Sud.

Mais en contrepartie cela permis aux Berbères de s'unifier, aux différences Numides-Gétules de s'estomper et aux Berbères romanisés d'accéder aux plus hautes fonctions de l'État romain. C'est ainsi que par exemple l'un d'entre eux, provenant d'une riche famille berbère citadine de Cesare (Cherchell), de la classe sociale des Équestres (Chevaliers) accéda aux plus hautes fonctions de l'Empire. En effet, Amokrane, un Berbère romanisée devint Empereur romain en l'an 217 sous le nom de MarcusOpelliusMacrinus.



LA CIVILISATION ROMAINE SE REPANDIT SURTOUT DANS LES VILLES
De magnifiques cités s’embellirent de beaux monuments : temples, arcs de triomphe, théâtres. Certaines d’entre elles : Cherchell, Bône qui s’appelait Hippône, subsistent encore. D’autres ne sont plus que d’imposantes ruines : Timgad, par exemple.

De belles routes, solidement construites, de 6 ou 7 mètres de largeur reliaient ces villes entre elles. L’une de ces routes traversait tout le Maghreb, de Carthage à Tingis (tanger) par Théveste (tébessa), Timgad, Lambèse, Auzia (Aumale), Portus Divini(Oran), Volubilis.


La population urbaine comprenait des fonctionnaires, des commerçants, des artisans, de gros propriétaires, romains et berbères et aussi une population misérable d’esclaves et de gens oisifs qui ne vivaient que des largesses des riches.
Le latin, la langue des Romains, était surtout parié dans les villes où la religion, caractérisée surtout par le Culte de l’Empereur, était celle de Rome.




LES BERBERES DES CAMPAGNES RESTERENT PLUS OU MOINS A L’ECART DE CES PROGRES
La province d’Afrique et les zone rurales qui entouraient les cités devinrent très prospères ; grâce aux grands travaux : barrages, citernes, aqueducs, on obtenait d’abondantes récoltes de blé et d’olives ; l’Afrique du Nord était le <<Grenier de Rome>>.

Mais ces richesses profitaient surtout aux propriétaires des grands domaines et aux publicains chargés d’exploites les biens de l’Etat. Les paysans, les ouvriers agricoles, les esclaves restaient misérables. Dans les campagnes éloignées des cités, dans les montagnes, les Berbères continuaient à vivre, comme par le passé, de l’élevage des moutons, de celui du cheval qui s’était développé et en cultivant les terres, généralement peu fertiles, qu’ils avaient conservées.
Aussi Rome auraà faire face, pendant tout cette période, à de fréquentes révoltes.
* héberger gratuit           *javascript           *javascript code        *javascript texte .       *code html javascript texte . *touts Les code html javascript texte *
M E N U

. MyMenu




























































* <Haut de page>