LES ROYAUMES BERBERES
CARTHAGE A AIDE LES BERBERES A SE CIVILISERPlusieurs villes de l’Algérie actuelle, surtout sur la côte, se sont bâties à la place d’anciennes cités fondées il y a plus de deux mille ans par les Carthaginois : Cherchell qui s’appelait IOL, Ténés (Cartennas), Alger (lcosium), Bougie (Saldes), Philippeville (Rusicade) ; leurs habitants : marchands, artisans et agriculteurs, entretenaient des relations avec les Berbères du voisinage.

Beaucoup de Berbères servaient dans l’armée de Carthage comme mercenaires
Ils parlaient la langue de Carthage : le punique ; cette langue modifia la langue Berbère et se parlait encore dans les compagnes plus de 500 ans après la ruine de Carthage.
Ils adoptèrent aussi les dieux des Carthaginois : le dieu BAAL et la déesse TANIT. Ils apprirent la navigation et à mieux cultiver la terre. Ainsi, pendant plus de 700 ans, sons avoir vraiment conquis le Maghreb, Carthage exerça cependant une grande influence sur les Berbères.
LES ROYAUMES BERBERES DE L’ANTIQUITE
A partir du Ive siècle avant J. –C. l’histoire des Berbères commence à être connue parce qu’ils se trouvèrent mêlés aux luttes qui opposèrent Rome et Carthage. Les historiens latins et grecs ont raconté les guerres avec précision et nous ont ainsi parlé des Berbères.AU TEMPS DE CARTHAGE L’AGUELLID MASSINISSA FUT LE PREMIER GRAND ROI BERBERE

Avant lui, sur le territoire de l’Algérie actuelle, existait un royaume qui s’appelait le royaume des MASAESYLES. Il comptait deux grandes villes : SAGA (à 90 km. à l’Est de Nemours) et CIRTA (Constantine) qui en était la capitale. L’un de ses grands rois fut SYPHAX vers 215 avant J.-C.
A l’Est du Constantinois, se trouvait le royaume des MASSYLES. En 203 avant J.-C le roi des Massyles, MASSINISSA, s’empara de la paye et agrandit encore ses Etats aux dépens du territoire de Carthage à l’Est. Sous son règne, Cirta, la capitale, devint une grande cité. Massinissa s’efforça de transformer les Berbères nomades en Berbères sédentaires ; il fonda de nombreuses petites villes, développa les plantations de vergers, d’olivettes, de vignobles, de céréales.

Syphax (213 - 202 avant JC) (en Tifinagh) fut un roi de la <<Numidie>> occidentale, dont la capitale était Siga (actuelle AinT’émouchent en Algérie), de 213 à 202 avant JC. Pendant la Deuxième Guerre punique, il s'allie d'abord aux Romains, s'opposant ainsi à Gaïa, roi de la <<Numidie>> orientale, MASSINISSA
Et à son fils Masinissa, alliés aux Carthaginois. À la mort de Gaïa, il annexe le territoire de celui-ci et son mariage avec Sophonisbe, la fille d'Hasdrubal Gisco, provoque un retournement total des alliances, Masinissa passant dans le camp de Rome.
Syphax est vaincu et capturé en 203 av. J-C par le commandant Gaius Laelius grâce à Masinissa, près de Cirta (actuelle Constantine). Le général romain Scipion l'Africain l'envoie à Rome
Hasdrubal
En tant que prisonnier où il meurt en 202 ou 203 av. J-C. C'est alors
son fils Vermina qui le succède, dernier roi Masaesyle avant l'unification de la<<Numidie>> par Masinissa. La bataille des Grandes Plaines opposa en 203 av. J.-C. l'armée romaine de Scipion l'Africain à une force carthaginois-numide. Les Carthaginois étaient dirigés par Hasdrubal Gisco et les Numides par Syphax. Scipion remporta la bataille ce qui obligea Carthage à rappeler Hannibal d'Italie. Hannibal

À savoir réhabiliter la mémoire du grand Aguellid, Syphax. Il faut bien dire, en effet, que pour tous les Algériens qui s’intéressent au lointain passé de notre pays, la légende de Massinissa, fondateur de la Numidie, éclipse tous ses contemporains, dont son voisin et rival Syphax.
A telle enseigne qu’il n’est pas rare, encore de nos jours, que des parents prénomment leurs enfants mâles «Massinissa», comme en témoigne le drame vécu par la Kabylie, et nous tous avec, lors de la tragique mort du jeune ... Massinissa ! toujours en et partage, Si donc l’entreprise de réhabilitation de Syphax est des plus louables, je pense que la question essentielle que nous de vous néanmoins nous poser est de savoir pourquoi Massinissa et Syphax, tous deux fins connaisseurs des forces qui agitaient à l’époque le bassin méditerranéen, s’étaient-ils alliés à des puissances rivales, qui n’allaient pas tarder à s’affronter, au lieu de transcender leur volonté de puissance et d’observer au moins une neutralité à leur égard. Pour tenter d’apporter quelques éléments de réponse à cette question - qui ne peuvent être que provisoires -, rappelons que le sort de toute l’Afrique du Nord s’est joué lors de la deuxième guerre punique (201… -218), qui opposa Rome à Carthage, d’abord en Italie et en Espagne, puis en Afrique même.

Après les premières défaites des légions romaines, avec la mort au combat du père et de l’oncle de Scipion l’Africain, celui-ci fut envoyé par Rome en Espagne à la tête des redoutables Légions.

Quant à Scipion, il voulait absolument éviter justement tout pacte d’alliance entre Carthage et les royaumes numides. Aussi, après sa victoire décisive sur la coalition punico-numide en -206, il tenta d’abord de convaincre Massinissa, en Ibérie même, de signer un traité d’alliance avec Rome, ce que le prince numide ne pouvait légalement faire, venant seulement en 3em position sur la liste des ayants-droit à la succession au trône. Cette rencontre eut lieu avant et non après l’échec de celle de Syphax et de Scipion à Siga, la capitale du royaume Masaessyle -, et ne donna donc lieu à aucune alliance entre le général romain et le prince Massyle. En -206, alors qu’il était encore en Espagne, Massinissa apprit le décès de son père, rapidement suivi de celui de ses deux successeurs, ce qui l’amena à rentrer à Cirta. Sous la pression de Carthage, Syphax chassa Massinissa du royaume qui lui revenait désormais de droit, et l’annexa. Défait, Massinissa prit la fuite et fut donné pour mort par ses poursuivants, n’étant en fait bien vivant, mais blessé. Avant toutes ces péripéties, il y eut la fameuse rencontre de Siga.

Scipion retourna à Rome, auréolé de ses victoires en Ibérie et fut chargé de préparer le débarquement de ses Légions en Afrique. Et c’est ainsi qu’en -204, le général romain débarqua près d’Utique et incendia les camps des Carthaginois et de Syphax. Ce dernier voulait stopper là, la confrontation avec l’armée romaine, mais Hasdrubalréussit à l’en dissuader, arguant de l’arrivée de renforts d’Ibérie. Diverses versions ont été avancées par les auteurs anciens pour expliquer des alliances contre nature tentées par les adversaires du jour : proposition de Scipion à Syphax, de celui-ci à celui-là, de Massinissa, désormais luttant à visage découvert, à

Ce fut la Bataille des Grandes Plaines de -203, qui se solda par la victoire du général romain et du fils de Gaia. Syphax est fait prisonnier. Transféré à Rome, il y décéda en -202. Carthage signe un traité de paix des plus désavantageux. Mais l’arrivée d’Italie d’Hannibal lui fait reprendre espoir et une nouvelle confrontation eut lieu : ce fut l’historique Bataille de Zama de -202, qui s’acheva par la défaite du général carthaginois et de son allié Vermina, fils de Syphax. Carthage signa alors, en -201, un traité des plus humiliants, qui permit à Massinissa de faire une entrée triomphale à Cirta. Comme convenu, il récupéra le royaume de ses ancêtres, et plus encore celui de Syphax et les territoires Massylesque Carthage avait annexés par la force. Telles sont les données de l’Histoire que j’ai recueillies lors de la consultation d’une quarantaine d’ouvrages et de la projection d’un documentaire par la chaîne Toute l’Histoire, consacrés à cette séquence historique, pour la préparation de mon ouvrage La Saga des Rois Numides- Entre Carthage et Rome.
Quels enseignements peut-on en tirer ? Question de la plus haute importance, dont la réponse ne saurait être univoque. En effet :

-2. Massinissa était-il obligé de s’allier à Rome, et Syphax à Carthage ?
-3. Qu’est-ce qui a empêché les deux grands Aguellidsde conclure une «Neutralité positive» lors de la 2e Guerre punique ? A l’Ouest, Syphax a régné sur le tout puissant et riche Etat numide de Masaessylie, de -220 à -203, et Massinissa sur celui de l’Est, de -201 à -148. Ces deux grands Rois - et encore moins leurs prédécesseurs - n’ont malheureusement pas réussi l’intégration de leurs turbulentes tribus pour en faire l’embryon d’une Nation, à l’instar des Pharaons d’Egypte, des Romains, des rois de France, des Prussiens... Il est plus que probable qu’une nation bien constituée, non seulement aurait mieux résisté aux entreprises de Rome, mais aurait pu, peut-être, empêcher son implantation en Afrique. Certains pensent que Massinissa a commis une grave erreur de stratégie politique en s’alliant à Rome contre Carthage et Syphax. Mais lui en a-t-on laissé le choix ? Rappelons à ce sujet certains faits historiques bien établis :

-2/ Comment Carthage et son futur allié, Syphax, ont-ils récompensé Massinissa, le nouveau roi légitime de la Massylie, après la mort de Gaya et de ses successeurs, Isalcas et Capussa, quand il retourna à Cirta, alors qu’il guerroyait en Ibérie contre
Rome ? - par l’annexion de son royaume par Syphax, sous la pression de Carthage, dont il fut chassé et réduit au sort de fugitif, donné d’ailleurs pour mort, - et la signature d’un pacte d’alliance entre Carthage et Syphax, après l’échec de la rencontre de Siga.

Rome. Alors, - réhabiliter Syphax, le tout puissant roi Masaessyle ? Oui, mille fois et sans hésitation, et notre jeunesse doit être fière de ce grand roi - le considérer comme celui qui annonça la résistance à l’occupation romaine ? Oui, également, mais sans que cela sous-entende que Massinissa a été l’allié inconditionnel de Rome, ni que Syphax un chaud partisan d’une confrontation armée avec la même puissance, ce qui amena Carthage, devant les hésitations du vieux roi et pour lui forcer la main, à imposer au suffète Hasdrubal le légendaire mariage de la belle Sophonisbe, déjà fiancée à Massinissa...
Il mourut en 148 avant J. –C. Le mausolée appeléSumӠa u xarub<<La Ḉouma du Kroub>> à quelque kilomètre de Constantine était peut-être le tombeau du premier grand roi numide.
AU DEBUT DE L’OCCUPATION ROMAINE, LE ROI JUGURTHA ESSAYA DE RECONSTITUER LE ROYAUME NUMIDE
Après avoir vaincu Carthage en 146 avant J.-C. Rome qui craignait la puissance du royaume numide, le partagea entre les fils du roi.
Jugurtha, arrière-neveu de Massinissa, essaya de refaire l’unité de ses Etats. Il s’empara de Cirta, mais Rome lui déclara la guerre. Jugurtha fut vaincu en 104 avant J.-C. et mourut étranglé dans les cachots de Rome.

Massinissa, allié des Romains, a été le premier roi à unifier les Numides. A sa mort en 148 av. J.-C. la gestion du royaume est partagée entre ses trois fils : Micipsa est en charge de l'administration du royaume, Gulussa s’occupe de l'armée, et Mastanabal de la justice.
Jugurtha, né aux environs de 160 av. J.-C., est le fils illégitime de Mastanabal, et d’une concubine et de ce fait exclu de la succession royale. Très jeune il se fait remarquer par sa force physique, sa belle allure et son intelligence. Vers 140 av. J.-C. son père décède.
Jugurtha est très populaire parmi les tribus numides ce qui inquiète Micipsa qui veut que ses deux fils, Adherbal et Hiempsal, lui succèdent. Pour l’éloigner, il l’envoie à Numance (au nord de l'Hispanie) en 133 av. J.-C., porter mains forte aux Romains qui se battent contre les Celtibères. Il espère aussi qu'il s'y fera tuer.
Mais Jugurtha gagne la confiance de Scipion Emilien et apprend l’art de la guerre. Il tisse aussi des liens étroits avec les Romains.
Après la prise de Numance, Jugurtha rentre à la cour de Micipsa avec une lettre de louange de Scipion. Jugurtha non seulement est revenu mais il est maintenant auréolé d’une nouvelle gloire, de connaissances nouvelles et fort d’amitiés romaines. C’est ainsi, que Micipsa l’adopte et fait de lui son héritier, concurremment à ses fils.
En 118 av. J.-C., avant de mourir, Micipsa réunit ses fils Adherbal, Hiempsal et Jugurtha. Il leur demande de rester unis,

Les Romains, qui ne veulent pas d’un royaume trop fort en Afrique, envoient une ambassade chargée de partager le royaume entre les deux ennemis. Adherbal reçoit les territoires de l'est et Jugurtha les terres de l'ouest.
Mais Jugurtha veut réunifier le royaume. Dès 112 av. J.-C., il attaque le royaume d'Adherbal. Il l’assiège à Cirta, sa capitale. Le prince appelle de nouveau Rome à l’aide.
Le Sénat envoie des messagers chargés de ramener la paix entre les deux cousins mais Jugurtha refuse la médiation et maintient le siège.
Sous la pression de commerçants romains, enfermés à Cirta depuis une dizaine de mois, Adherbal propose de se rendre, contre la vie sauve. Jugurtha refuse, prend la ville et tue tous les hommes, y compris les Romains. Il a déclaré ainsi la guerre à Rome.
L’armée romaine remporte quelques batailles, fait de nombreux prisonniers et prend quelques villes. Jugurtha achète une trêve : il paye une modeste amende, livre des éléphants, du bétail et des chevaux. Les Romains convainquent néanmoins Jugurtha de se rendre à Rome pour y être jugé plutôt que d’engager un rapport de force. A Rome, Jugurtha triomphe à force de distribution d’or, mais il fait tuer en pleine ville son cousin Massiva possible rival. Il est alors obligé de prendre la fuite. Le Sénat casse le traité de paix.
C’est ainsi qu’en 110 av. J.-C, la guerre recommence. Mais Jugurtha qui connaît bien l’armée romaine, refuse le combat, manœuvre sans cesse et fournit de régulièrement de l'or au consul qui finit par retourner en Italie, sans avoir réussi à le vaincre.
Un nouveau général est envoyé. Il assiège Jugurtha à Suthul en 109 av. J.-C. Jugurtha conduit une attaque de nuit sur le camp romain, et se retrouve en position de force pour conclure un nouveau traité de paix à ses conditions.

Jugurtha aussi change de tactique. Il ne garde avec lui que des cavaliers d'élite, suit l'armée romaine sans se faire voir, attaque les légionnaires isolés, fait de nombreux prisonniers et s'enfuit rapidement.
En 107 av. J.-C, Marius est élu consul et se voit confier le commandement de la guerre contre Jugurtha. Poursuivi par Marius, Jugurtha cherche de l’aide auprès de son beau-père le roi Bocchus. Marius décide alors de l’attaquer dans une région près de la frontière entre le royaume numide et le royaume maure, une région difficile d’accès en raison du relief, un lieu appelé aujourd’hui la Table de Jugurtha, près de l'actuelle ville du Kef. Le siège est inefficaces, les machines romaines sont détruites par les Numides qui résistent et se défendent vaillamment. Marius débute alors des négociations avec Jugurtha tout en conjurant avec Bomilcar, le plus proche conseiller de Jugurtha, qui accepte de trahir. La conjuration est dévoilée, Bomilcar et ses complices sont assassinés.
Marius continue sa marche vers l’intérieur de la Numidie, attaque Capsa et d’autres villes qu’il dévaste et brûle. Bocchus craignant la colère de Rome demande la paix.
Bocchus fait venir Jugurtha pour négocier un accord et le livre aux Romains en 105 av. J.-C. C’est la fin de la guerre contre Jugurtha qui a duré sept ans.
Le 1er janvier 104 av J.-C., à Rome, Jugurtha est conduit avec ses deux fils devant le char de triomphe de Marius. Jugurtha emprisonné à Tullianum est étranglé, sur l'ordre de Marius semble-t-il, en 104 av. J.-C.
LA BERBERIE RESTA PARTAGEE EN ROYAUMES VASSAUX DE ROME
A l’Est, le petit royaume de Numidie fut bientôt rattaché à la province de Carthage, l’AFRICA, que Rome avait annexée.
Le royaume de Mauritanie qui regroupait les régions d’Alger et d’Oran avant pour capitale CAESARE (Chercheil) plusieurs rois, tous fidèles à Rome, s’y succédèrent :

Après l'exécution de Jugurtha, la Numidie occidentale est offerte à Bocchus pour être rajoutée à son royaume de Maurétanie, tandis que la Numidie orientale est gouvernée encore quelque temps par des princes Numides soumis à Rome. Le roi Gauda, demi-frère de Jugurtha, fut placé sur le trône pour succéder en premier à Jugurtha et régna de 106à88 av. J.-C. Puis son fils, le roi HiempsalII fut placé sur le trône et régna de 88 à 60 av. J.-C.. Juba Ier arriva au pouvoir à l'âge de 25 ans après avoir reçu une éducation dans le style romain. L'arrivée de Juba Ier au pouvoir signifia un retour à la ligne royale légitime de Massinissa car il était l'arrière-petit-fils de Massinissa et fils du roi Hiempsal, lui-même fils légitime de Massinissa et assassiné par Jugurtha. Juba Ier, descendant direct de Massinissa fut ainsi placé sur le trône en 60 av. J.-C. pour succéder à Hiempsal II. Lors d'une visite à Rome, en 64 av. J.-C., Buste de Juba 1er
Jules César qui ne portait pas de barbe, l'insulta publiquement tout en tirant sur la sienne. L'engagement des rois numides dans la vie politique romaine en fit des acteurs important lors des guerres civiles en même temps que leur territoire était l'objet de convoitise. En 50 av. J.-C.Curion le jeune, alors tribun de la plèbe avait proposé, sans succès, d'annexer l'état de Juba Ier, dynaste qui était proche de Pompée. Orateur réputé, Curion était issu d'une famille noble et riche dont le père et le grand-père furent des personnages importants. Curion se ruina pour honorer leur mémoire, et fit construire le premier amphithéâtre de Rome en l'honneur de son père, Et il y célébra plusieurs jeux. À cette époque Curion fut un soutien actif de César qui le récompensa en effaçant ses dettes. Une fois la guerre civile déclenchée contre Pompée, et Curion avait été un des derniers à tenter une conciliation, Curion fut envoyé contre les troupes de Pompée en Sicile puis dans la province d'Afrique. Après des opérations réussies en Sicile, Curion passe en Afrique et remporte des victoires contre les Pompéiens, mais il doit lever le siège d'Utique quand Juba Ier vint aider les Pompéiens de Varus qui y était enfermés. Les troupes de Juba menée par son général Saburra surent utiliser un stratagème face aux Romains en laissant croire qu'une partie d'entre elles devaient lutter ailleurs pour défendre leur royaume contre une autre attaque. Surpris et débordés les soldats de Curion sont écrasés et Curion est tué au combat Pièce de monnaie à l'effigie de Juba II Juba Ier fut récompensée symboliquement par Pompée en recevant la reconnaissance de son titre de roi. Après la mort de Pompée46 av. J.-C., Juba Ier continue sa participation militaire au côté des pompéiens dans la lutte contre les légions de César. À la bataille de Thapsus en 46 av. J.-C., Jules César émerge en vainqueur, ses adversaires et Juba I sont poussés à la retraite. Juba Ier de retour en Numidie, se suicide avec l'aide de son esclave quelques jours plus tard, et la Numidie devient la province romaine de l’Africa Nova pendant 16 ans.

Son fils Ptolémée de Maurétanie lui succédé au trône jusqu'en l'an 40, suite à quoi l'empereur Caligula le fait assassiner après avoir décidé de faire de la Maurétanie une province romaine.
Caligula sépare alors la Numidie occidentale de la Maurétanie, et fait de la Numidie occidentale la province de Maurétanie Césarienne qui s'étend de la Kabylie aux environs de l'actuelle frontière marocaine (rivière Moulouya), tandis que la Maurétanie devient la province de la Maurétanie Tingitane.
Vers le début du premier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger) et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir. Ptolémée, fera transférer une partie des Maghraoua vers le chlef.

EN 42 APRES JESUS-CHRIST LA BERBERIE TOUT ENTIERE FUT ANNEXÉE PAR ROME