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LA COLONISATION FRANÇAISE EN ALGERIE

LES DEBUTS DE LA COLONISATION (1830-1850)
La conquête militaire de l’Algérie par les Français a eu pour conséquence l’installation de cultivateurs étrangers, appelés colons, sur les terres des Algériens : c’est la colonisation qui se complète et se renforce du maintien des Algériens dans une condition social et politique inférieure à celle des étrangers. Les Algériens vivent moins bien et n’ont ni les mêmes droits, ni les mêmes libertés que les occupants. Cette colonisation s’est établie peu à peu et s’est peu à peu renforcée des mesures prises par le gouvernement français.
Pendant 20 ans, l’installation des colons n’a gagné que lentement. Les populations étrangères s’installaient plutôt dans les villes ; les militaires transformés en colons par Bugeaud ou les ouvriers sans travail envoyés de France montraient peu de goût pour la culture.
LA COLONISATION PENDANT LE REGNE DE L’EMPEREUR NAPOLEON III (jusqu’en 1870)
Napoléon III qui venait de libérer l’émir Abed el Kader avant même de devenir empereur des Français a d’abord souhaité que les Algériens puissent entrer dans l’administration ou l’armée comme les Français et jouir comme eux des droits du citoyen. Il a aussi au début de son règne condamné les spoliations qui privaient les Algériens de leurs terres et arrêté ainsi un moment la colonisation.
Mais cela ne dura pas. Napoléon III donna finalement à de grandes sociétés capitalistes le droit de s’installer sur de vastes étendues de terres pour les cultiver, ce qui ne profita en rien naturellement à l’Algérie. Il laissa aussi se réaliser le cantonnement des tribus sur un territoire plus petit que celui qu’elles avaient coutume d’utiliser. Les tribus perdirent de ce fait plus de la moitié de leurs terres, les plus fertiles.
Ainsi, lorsque se termine le règne de Napoléon III, 40 ans après le début de la conquête, la population européenne en Algérie a atteint un chiffre important : 100.000 Français et 100.000 autres étrangers. Les colons se sentent assez puissants pour déclencher ce qu’on pourrait appeler la première émeute activiste : ils prennent d’assaut le palais du gouvernement, chassent le préfet et le gouverneur général et prétendent dicter leur loi à Alger (1870).
LA SECONDE ETAPE DE LA COLONISATION
Les terres séquestrées aux dépens des Kabyles après la répression de l’insurrection d’El Mokrani apportent aux colons un demi-million d’hectares de terres, les meilleures de cette région. C’est l’arrivée massive de nouveaux colons, les Alsaciens-Lorrains qui ne veulent pas rester dans leur province conquise par l’Allemagne sur la France, et surtout un grand nombre d’habitants des bords de la Méditerranée, Français ou autres.
La culture de la vigne s’étend très rapidement dans des proportions monstrueuses au moment où le vignoble français est atteint par la maladie et, finalement, les vignobles d’Algérie se rassemblent en grands domaines qui sont aux mains de très gros propriétaires.
La loi qui permet aux propriétés individuelles de prendre la place des terres collectives des tribus livre les nouveaux petits propriétaires algériens, sons ressources en cas de mauvaise récolte, aux usuriers et aux hommes d’affaires. Peu à peu, la plus grande partie des bonnes terres reviennent aux Européens, Français et autres (à la fin du XIXe siècle).
LE RENFORCEMENT DE LA GRANDE PROPRIETE EUROPEENNE
Après la guerre de 1914, on peut considérer que la colonisation officielle est terminée. Ce n’est plus l’Etat Français qui distribue les terres algériennes, ce sont les plus riches des colons déjà installés qui augmentent l’étendue de leurs domaines, et particulièrement des vignobles, en achetant aux propriétaires plus petits.
Le développement de l’irrigation ne profite qu’aux gros propriétaires qui s’installent maintenant dans les villes et dirigent en fait la vie politique de l’Algérie dans le sens de leurs intérêts.
Après la seconde guerre mondiale, l’inégalité est à son maximum entre le riche secteur agricole européen concentré en un petit nombre de mains et le secteur algérien sous-développé, fait surtout de terres pauvres et que doit faire vivre une population paysanne 70 fois plus nombreuse que celle des agriculteurs européens. Dans le même temps, l’industrie qui représente un quart du revenu national appartient presque en entier aux non-Algériens.
A ce moment, la situation est proprement explosive : seule une profonde révolution politique et sociale peut apporter la solution d’humanité et de justice attendue par le peuple algérien.
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